Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aimable Parisien qui vous aime, vous et la musique ? Allez, monsieur, vous corrigerez tout au plus dans ma lettre quelques fautes de langue ; mais tâchez de ne pas trop gâter mes idées, voilà tout ce que je vous demande. »

Comme vous voyez, ce préambule est une trahison. Ne manquez pas de me répondre à l’occasion de la lettre sur la Création, et surtout critiquez impitoyablement : dites-moi que mon style est efféminé, que je me perds dans de petites idées, que je vois des effets qui n’ont jamais existé que dans ma tête : surtout répondez promptement, pour éviter toute idée d’accord entre nous. Vos critiques nous vaudront ici des accès de vivacité charmants.