Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/268

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le baron de Van Swieten voulait faire faire à Haydn un troisième oratorio descriptif, et il y aurait réussi ; mais la mort l’arrêta. Je m’arrête aussi, après avoir parcouru avec vous le recueil de toutes les compositions de mon héros.

Qui m’eût dit, en vous écrivant pour la première fois sur Haydn, il y a quinze mois, que mon bavardage se prolongerait autant ?

Vous avez eu la bonté de ne pas trop vous ennuyer de ces lettres, et elles m’ont procuré deux ou trois fois par semaine une distraction agréable. Conservez-les. Si jamais je vais à Paris, je les relirai peut-être avec plaisir.

Adieu.