le nombre des angles aigus et donne quelques angles plus approchés du droit.
Le fond de l’église est un immense édifice doré, haut de cinquante à soixante pieds, et formé de trois ordres d’architecture : composite, ionien, corinthien. Ces colonnes, fort régulières, sont entremêlées d’un nombre prodigieux de bas-reliefs dorés. En général ces figures dorées, un peu plus petites que nature, quoique fort médiocres, se rapprochent du style du Bernin.
Un petit sacristain a levé les toiles qui recouvraient deux ou trois madones assez richement habillées.
Il y a une grande arcade au lieu où est ordinairement placée la porte.
Chaque autel a beaucoup de bas-reliefs dorés, ce qui, à mes yeux du moins, ôte tout le sérieux d’une église. Celle-ci m’a beaucoup frappé ; elle est extrêmement différente de celle de Bayonne. Je ne me rappelle plus à quelle époque a été réuni à la France le pays entre Bayonne et la Bidassoa.
La pluie menaçait de plus en plus ; il a fallu quitter cette église qui m’a beaucoup