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des gros sous de deux sous est de la fausse monnaie.

(Il ne me reste à écrire de mon voyage que Fontarabie et le Dragon du Gothique d’Hendaye. Beauté de sa fille ; une autre est mariée à un militaire et lui coûte beaucoup d’argent ; il est petit marchand.)

Temps du diable de Behobie à Bayonne. Conversation d’une raison profonde de trois enfants de huit à douze ans. Sagesse de petit masque (qui est bon). Ses réponses dignes, par la prudence, d’un homme de 30 ans. Je pense qu’ils rentrent des vacances de Pâques. Blague des deux officiers de vingt ans qui sont venus de Behobie à Saint-Jean-de-Luz. L’Espagnol poli qui entre, souffle à la porte ; on le plaisante sur M. Polignac ; sa colère ; foule de Kesako.


Pau, le 20 avril 1838[1].

Je suis arrivé à 7 heures du matin.

D’après ces menteuses de cartes géographiques qui, comme tout le reste des sots travaux du siècle, décrivent sans avoir vu, je m’étais figuré que la route de Bayonne

  1. Ceci est une étude que j’abrégerai peut-être beaucoup en peignant, et encore je suis loin d’admettre tous les souvenirs (20 avril).