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Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/630

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Kysarchius, avec un peu d’impatience.

Voyons, voyons !… Nous n’avons rien à voir, si ce n’est les décrétales de Léon III.

Eh ! mon Dieu, messieurs, s’écria mon oncle Tobie, qu’est-ce que mon neveu a besoin de Léon III et de ses décrétales ? On l’a nommé Tristram. Il a été nommé ainsi, malgré son père, malgré sa mère, malgré moi, et.......

Oui ?… dit Kysarchius en interrompant mon oncle Tobie. La chose est ainsi ? Il y a de la parenté mêlée ? Cela change bien la question. Primò, Madame Shandy n’y pouvoit donner sa voix….

À cette étrange proposition, mon oncle Tobie quitta sa pipe, et mon père s’approcha de l’orateur pour mieux entendre comment il la soutiendroit. —

Kysarchius ne craignoit pas les oreilles les plus attentives ; il étoit ferré à glace. Les plus fameux jurisconsultes, dit-il, ont mis pendant long-temps en question, si la mère étoit parente de ses enfans.

Et qui sont ces animaux-là ? dit mon oncle Tobie.

Swinburgn, de testamentis, pag. 7. §. 8.