Aller au contenu

Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/312

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que des villes de la lune. — Ainsi, quelque chose que je fasse, voilà un chapitre, et peut-être deux entièrement perdus.

« — Sans mentir, Tristram, votre histoire des Andouillettes est originale. »

Ajoutez, madame, qu’elle a distrait votre attention pour ce qui va suivre. — Si c’eût été quelque pieuse méditation sur la croix, — quelque traité sur la paix, l’humilité, la religion chrétienne, — si j’avois écrit sur le mépris des choses terrestres, sur l’aliment céleste de l’ame, ce pain des élus et des sages, cette sainteté, cette contemplation, dont l’esprit de l’homme, une fois séparé de son corps, doit se nourrir à jamais ; je conçois, madame, que vous m’auriez vu finir, avec plus de plaisir, et recommencer avec plus d’intérêt.

Au lieu que cette abbesse..... Je voudrois n’en avoir jamais parlé. — Mais le mal est fait ; et comme je n’efface jamais rien, voyons si je trouverai quelque expédient pour vous ôter cette idée de la tête…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Avec votre permission, madame,… je crains que vous ne soyiez assise dessus. —