Aller au contenu

Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/342

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Dites-moi, de grâce, monsieur le commis, par quelle courtoisie, et en vertu de quelle loi, vous traitez un pauvre étranger sans défense tout justement à rebours d’un François ? » —

« J’en suis bien éloigné, me dit-il. » —

« Pardonnez-moi, dis je, monsieur, vous avez commencé par déchirer mes culottes, et à-présent vous me demandez mes poches. — Au lieu que si vous aviez d’abord pris mes poches, et que vous m’eussiez ensuite laissé aller sans culottes, je n’aurois rien à dire. —

» Mais la façon dont on me traite est contraire à la loi de nature, — contraire à la loi de raison, — contraire à la loi de l’évangile. » —

« Mais non pas contraire à ceci, dit-il, en me présentant un papier imprimé. »


DE PAR LE ROI.


« Voilà, dis-je, un préambule touchant ! » Et je me mis à lire…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

… « J’entends, dis-je, après avoir parcouru sa pancarte ; — c’est-à-dire, qu’un