Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/366

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ses amis, ses parens, et le diable et son train, pour examiner avec lui comment une de mes phrases en suit une autre, et comment le tout se lie ensemble. —

Je voudrois que vous me vissiez cramponné sur le bras de mon fauteuil, et à moitié soulevé, — les yeux au plancher, — l’air confiant, — attrapant une pensée, souvent lorsqu’elle n’est encore qu’à moitié chemin pour venir à moi. —

Je crois, en conscience, que j’en ai intercepté plus d’une, que le ciel destinoit à quelque autre.



CHAPITRE XXXII.

Moins que rien.


J’allois encore faire une digression sur Pope, sur les critiques, sur les tartuffes, — J’allois faire valoir ma modération, ma bonhomie. — J’allois retarder encore l’histoire des amours de mon oncle Tobie. — Mais par le vieux masque de velours noir de ma tante Dinach, — ce n’est pas là le cas.

— Je reviens à ma comparaison.