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Page:Stevens - Contes populaires, 1867.djvu/228

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FORTUNÉ BELLEHUMEUR.

LXV. La femme est l’œuvre la plus admirable, la plus étonnante de la création, quand elle n’a pas de défauts.

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M. Fortuné Bellehumeur en était peut-être à son centième paradoxe, lorsqu’un bruit de pas général dans l’escalier l’avertit que la noce allait se coucher.

Bientôt, en effet, elle se trouva réunie toute entière sur le palier, et M. Fortuné eut la bonne fortune d’entendre ce qui suit :

— Bonsoir, madame Romulus Plumitif…

— Bonne nuit, M. Romulus Plumitif…

— Bonsoir… bonsoir, madame Matou…

— Par ici… M. Matou, par ici… du même bord que madame Piquebois et Mlle Boursaille.

— Allons bonne nuit, ma chère petite dame…

— Bonsoir, M. Romulus !…

— À demain, madame Bisencoin !…

— Au revoir, M. Bisencoin…

— Bonsoir, Mlle Torticoli… ne faites pas de mauvais rêves…

— Bonsoir, M. de la Barbottière… Bonne nuit madame et Mlle de la Barbottière.

— Madame Titiche, suivez madame de la Barbottière…

Enfin, il ne resta plus sur le palier que M. Plumitif père avec son épouse et M. Sagamité. Bientôt, M. Fortuné Bellehumeur entendit, avec une joie féroce, que l’on tâtonnait et qu’on grattait à sa porte… puis