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À L’HONORABLE DENIS BENJAMIN VIGER.

Monsieur,

La bienveillance dont vous m’avez toujours honoré, et l’indulgence avec laquelle vous avez bien voulu écouter la lecture de plusieurs de ces fables m’autorisent peut-être à en présenter le recueil au public sous le patronage de votre nom.

Fils adoptif du Canada, je ne pouvais placer ce volume sous la protection d’un nom qui exprimât à un plus haut degré tous les sentiments d’honneur, de dévouement et de courageux patriotisme qui honorent ma nouvelle patrie.

Quelle que soit la destinée de ce petit livre, je ne me dissimule pas qu’il devra surtout à l’influence de votre recommandation le bon accueil dont il sera l’objet.

J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect,

Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,

Paul Stevens.