Page:Stevenson - Catriona.djvu/260

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intonations de son pays et un peu d’accent anglais, ce qui était délicieux ; enfin, elle parlait purement et aurait pu en remontrer à un maître d’école pour la grammaire anglaise. Comme frère et sœur nous formions un couple assez disparate, mais heureusement, ce jeune indigène n’était pas un aigle, il ne remarqua même pas la beauté de Catriona, ce qui lui attira tout mon mépris.

Dès qu’il nous eut trouvé un abri, il nous laissa et c’était le plus grand service qu’il pût nous rendre.