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Page:Stevenson - Herminston, le juge pendeur.djvu/297

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ment facile à comprendre, mais qui céda peu à peu devant les besoins de sa situation. Il maudit Archie, il le traita de sans cœur, de mauvais ami, de hargneux, de hargneux comme un chien ; et il se traita encore plus violemment de fou, pour être venu à Hermiston alors qu’il aurait pu trouver un refuge dans presque toutes les autres maisons d’Écosse. Mais le pas une fois fait, il était irréparable. Il n’avait plus d’argent pour aller ailleurs ; il devait emprunter à Archie pour la première séance du club, et quelque mauvaise opinion qu’il eût des manières de son hôte, il était cependant sûr de sa générosité. La ressemblance de Frank et de Talleyrand me semble purement imaginaire ; cependant, Talleyrand lui-même n’aurait pas pu accepter avec plus de docilité la leçon que lui donnaient les événements. À dîner, il rencontra Archie, sans rancune, presque avec cordialité. Il faut prendre ses