Aller au contenu

Page:Stevenson - Le Roman du prince Othon.djvu/281

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE III

LA PROVIDENCE DE ROSEN. ACTE DERNIER : OÙ ELLE DISPARAÎT AU GALOP.


Quand l’active comtesse sortit, après son entrevue avec Séraphine, ce n’est pas trop de dire qu’elle commençait à avoir terriblement peur. Elle s’arrêta dans le corridor et, en vue de Gondremark, se mit à récapituler ses derniers faits et gestes. En un instant l’éventail se trouva en réquisition. Mais son inquiétude était hors de la portée d’un éventail. — La petite a perdu la tête, pensa-t-elle. Puis elle ajouta, lugubrement : — J’ai été trop loin. Et sur-le-champ elle se décida à la récession.

Or, le Mons Sacer de madame de Rosen se trouvait être une certaine villa rustique située dans la forêt, villa que dans un vif moment poétique elle avait nommée Tannen-Zauber, mais que le reste du monde appelait simplement Kleinbrunn.

Ce fut là que, mettant sa pensée en action, elle se fit conduire à bride abattue, après s’être croisée avec Gondremark à l’entrée de l’avenue du pelais, sans toutefois avoir l’air de l’apercevoir. Et comme