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Page:Strannik La Pensee russe contemporaine.djvu/280

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accepter les conditions que le gouvernement canadien voudrait leur imposer. Sur la propriété foncière individuelle, le mariage civil, l’enregistrement des naissances et des décès, il n’admet aucune compromission. Il considère que l’absolu dénuement est la condition nécessaire de la liberté morale : il affirme que ceux des sectaires qui ont remis aux fonctionnaires du gouvernement l’argent qu’ils possédaient ont bien fait, étant ainsi devenus libres.

Mais il dit : « Je suis un membre ordinaire de la communauté doukhobore ». Il ne s’arroge aucun droit d’exercer, sur ses frères, une autorité quelconque, puisque l’essentiel de la doctrine consiste à nier le pouvoir d’un homme sur un autre homme.