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CHAPITRE X.
De la langue du Merryland.

Ce que M. Gordon dit du langage du Japon peut être appliqué justement à celui du Merryland : c’est une langue polie, fertile, abondante en synonimes expressifs, qu’on emploie suivant la nature du sujet que l’on traite, la qualité, l’âge, le sexe de la personne qui parle, ou de celle à qui l’on adresse la parole. Quelque varié que soit cet idiome, bien des gens ne s’en servent point, et savent exprimer leurs pensées énergiquement par leurs yeux et leurs gestes, et cette dernière façon plaît souvent mieux aux souveraines du Merryland que les phrases les plus choisies ; pour confirmer ceci, je renvoie le lecteur à ces paroles d’un savant auteur.

 « Mirantur oculi, adamant, concu-