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Page:Stuart Merrill - Prose et vers (1925).pdf/255

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vieux », disait-il, à Stuart Merrill, « j’en suis positivement amoureux. »

Lorsque William Sharp mourut, le mystère de sa double personnalité fut révélé au public. Et le lendemain de sa mort, Stuart Merrill trouva notre Henry D. Davray, en contemplation devant un portrait de Sharp bien moustachu et barbu qui venait d’être publié dans le Graphic. Et Davray, se tournant vers son ami, frappa le journal avec rage et s’écria d’un air indiciblement désabusé et comique : « Et dire que depuis des années je suis amoureux de ce sale vieux poilu ! »

coquelin, parsifal, jarry, gigot.

Coquelin était un grand acteur, mais en dehors de son art il pouvait être ridicule comme seul un boulevardier sait l’être. Un de nos collaborateurs le rencontra à Bayreuth, alors que Bayreuth était encore un lieu de pèlerinage. La foule silencieuse, recueillie, sortait d’une représentation de Parsifal.

Une dame avisa Coquelin, et lui demanda ce qu’il pensait du drame sublime. Alors Coquelin, gonflé comme un coq, claironna : « Charmant, Madame ; c’est absolument charmant ! »

Alfred Jarry était, au naturel, un être exquis et