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Page:Stuart Merrill - Prose et vers (1925).pdf/37

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NOTE BIBLIOGRAPHIQUE

Dans les papiers de Stuart Merrill ont été recueillis un certain nombre de poèmes, principalement de poèmes en prose dont plusieurs ne sont pas achevés, auxquels il manque parfois une partie de phrase ou un mot. On les trouvera ici dans l’état exact où les présente le manuscrit. Des commencements, des ébauches d’articles de critique, de portraits littéraires il n’a été retenu que ceux qui, soit par leur sujet, soit par leur degré relatif d’achèvement, paraissent susceptibles d’intéresser les lecteurs.

Des vers avaient, après la publication d’Une Voix dans la Foule, été donnés par l’auteur à diverses revues, le Mercure de France, la Plume, la Phalange, la Revue Sud Américaine, le Masque de Bruxelles, si vaillant, auquel il s’intéressa particulièrement. Quelques poèmes en prose ont été aussi repris et au Mercure de France (1892) et à Vers et Prose, l’admirable revue anthologique de Paul Fort (années 1905 et 1906).

Les fragments de ce poème que nous a révélé Albert Mockel, dans sa fervente et fraternelle étude, peu de temps après la mort de Merrill, À Tommy Atkins, joints au pathétique et sinistre poème : La nuit, un cri, du sang… permettront d’entrevoir vers quelle grandeur audacieuse, libre, insoupçonnée évoluait l’art de Stuart Merrill.

Quelques études et articles critiques imprimés de son vivant dans la Plume, dans l’Ermitage, dans la Phalange, dans le Masque, complètent notre recueil, et surtout ces morceaux et parties de lettres qu’a bien voulu choisir et permettre de reproduire ici l’Amie fidèle, la Compagne à qui elles furent adressées, du temps où elle était la Fiancée.