Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vieille, barbouillée de tang, boiteutc, bottue et taoùle, idole décrépite, 4ui comble de chair fraîche le foiié de tet rides, el lézardée de >tigmatet,»e farde de mentonges, et de meatooget uniquement te rechampit. Et devant moi, l'impudente baitse le* jeux, timide comme uo vieux pauvre, couvert d'ulcère», qui a honte de provoquer le dégoût.

Quel rapport, ti tu l'oses penser, de celte idole à ma vierge éternelle? Et quelle justice, dès lors, peut il y avoir entre nous? Ce qui fait la justice entre les hommes, c'est la complicité. La mienne m'ordonnera demain de te tuer; — et la tienne te justifie de vivre. G>mme un Dieu n'admet pas l'éternité sans lui, je me suis dit : Va, ne crois à l'humanité qu'en toi même. Car, après tout, j'ai vécu chez Admète.

Ainsi rien ne m'arrête. Et c'est pourquoi, l'ayant voulu, j'ai anéanti le Marais de Lerne. Car il ne sied que d'anéantir; et rien ne vaut la peine d'éire puni.

Ne frémis point de peur, ni de rage. Je vous ai pardonné de me forcer à vous détruire. Et toi, joueur de flûte, je t'épargne ; De moi que veux tu donc de plus ? •

Et telle fut la première rencontre d'Apollon avec Marsyas. Et la seconde fut son supplice.

��iSÎ —

�� �