Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/135

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Nou» oe toromct ici que pour «ënirer ce couple divin, d'un cortige funèbre.

CHauK II.

Vout ne le ferez pat tant oout, nobles vierges, nous Dont les larmes luttralet

Filtrées par un sable de pourpre, plus riches cl plus solennelles, sont teintes de notre sang.

Cuaut I.

Venez de l'Orient, comme la douleur promise Qui marche vers l'Ouest, 2t pas sanglans. . .

CuczuR II.

Venez de l'Occident, comme celles déj& voiUes de pourpre, Que la douleur attire et qu'elle est pris d'atteindre. . .

Chœur I.

Inclinées, unissons nous dans le rite du lespect.

Egales en piété aux deux fleuves qui se rencontrent sous un pont séculaire de chênes, dans la forêt :

Que le Barbare nous flagelle.

Qu'il écrase, s'il veut, b fleur de chait r|u'il s'est réservée, et qui cause notre perte.

Qu'il fauche ce printemps virginal de femmes.

Et <]u'il i~n fii'.e une litière de trèfle rouge ^ la cavalerie de Sa rage :

Mali nouk laverons dans nos larmes ces corps sacrés, et nous les parfumerons Je triste extase.

CHavK II.

Que le fauve troupeau du Conquérant

Chasse demain i l'aube, quand le monde frissonne comme un malade, ses pieds glacés dans nos entrailles.

Qu'il essuie ses épées rouget & dos cheveux,

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