Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/146

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plainte,

��Ne font pat plut de bruii que la choie d'nn atome Mr l'aionc ;

Que sera ce, à Hommes, de vm larmes?

Les crimes s'en t onl, comme les feuilles mortes au printemps.

Que le moindre souffle du vent emporte :

Et même pour les misérables hommes, ces fils incurables de la

Qu'est ce bien que le deuil de l'automne.

Quand la sève d'avril fait bondir le caur de la tene ?

Dans la grandeur, tout le détail s'efface.

Et sous le rouleau d'une pensée inflexible. Le Destin fait la route unie Pour la Sérénité qui passe.

Je ne relève que de toi, 6 ma puisunce, — et tu me jastifict.

Cet Oljmpe, échafaudé sous les jeux de la Vie, par ddà le songe obscur des nains et des taupes, qu'il s'écroule avec moi. paiiqn*il n'est dû qu'à moi.

J'en accepte les mines, comme j'en acceptai la charge et le m- blime édifice.

Il suffit qu'au plein du ciel j'aie dressé, dans le parc des étoiles, le palais splendide qu'on ne verra qu'une fois.

Il suffit que j'jr aie véca.

Que la Mort et la Nuit, gouffre envieu de tontes choses, l'heure venue, m'ensevelisse :

Ni le jour éternel, ni la parfaite vie qne mon Imc a véon, M peuvent m'étre ravis :

Le Destin même est mon esclave, puisque |c lui aoanii u ioi .

t Qu'il recule devant son maître : Celui dont la sérénité Paccepie.

XI. * Je me chante, 6 ma Pensée. .

Je chante la joie sereine de la victoire.

Je chante le cœur paissant qui fait les dieui. et les défait.

Je chante celui qui domine.

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