Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/176

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de loule» let douleuri. Faiiet votre accord Mnvcraia, quadruple» cordet, peine», ennuis brâlant, tempêtes de fespace, pootiière des {onsicUatioat, que soulève mon souffle, plus tenace qu'en hiver le vent du Nord Mr la mer des deux Cornouailles. Je donne le coup d'archet,

Forêt sans un frémissement de trop, chante, Dodone ê***"*"* chante.

IV. Le bassin de Neptune où je viens prendre le frais et rêver k ce crêpuKule, qu'il toit la coupe ombrense creatée dans le regard du FaniAme sublime,

Dans l'orbite de Dieu.

Dormez, palais et palais de la nue, pelouse des étoiles. .

L'archet des Océans fait frémir la viole de l'Espace. .

Amour qui n'est que larmes,

Sourire qui n'est qu'Amour,

Beaux infinis tremblans, fleurs du coeur épanouies dans les ténèbres, comme la mer roule et gongore sur les bords, la pleiise ■wéc des songes fait retentir tes rivages, mon coeur, et les puissantes rocWi de l'espoir, toujours plus hautes, rient soos la fraîche écume.

V. Sous mes pieds, quelle sombre négation est ceci ? Quelle bouche fielleuse de pierre?

Point, point! Ce n'est qu'une ride du Vide, où tonme la roadc des mondes ; j'y aide, j'jr aide I En spirale, comme grouille la comptioa, ou comme au rajon de la canicule les moucherons dansent, les globes voltent sous mes doigts, traçant les courbes musicales de ce poème. Qu'est ce donc que ce Vide ?

Ce n'est que la fleur de jasmin, un calice déin, tombé de la charmille

Où la Lyre est suspendue avec le baudner d'Orïoa .

VI. Donnez moi un moadel . . — G Nature, donne m'en d<u ! Je sens dans mon cœar la volupté créatrice, nourrie de laaièrc

et chaude comme i midi la fraise sous la feuille. Que le Centaarc avtc le Chien chasse la Chèvre, que le Bouvier pique le Tauieau et son Arctare : je pousse le Centaure et le Bouvier, le Taureau et la Chèvre, la rojralc Cassiopée «t ces vierges en pleurs, les Pléiades.

— s*6 -

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