Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/178

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ADONIS

��I. Tu connais enfin l'amour, t> Adonit, et m «'jr fiie» : h tM yeoi, le fond de la passion t'est enfin dévoiU,

Voici que tu j persistes.

Immobile, retenu pour toujours et couché.

II. Tu me gardes k jamais, 6 Vénus, entre it% bras de glace : !■ es bien plus belle et plus grave, que je ne l'avais prévu, — je doutais!

Puissante et douce, tu étreins, tu te lais.

Je ne te fuierai plus. . Je sais tout, détonnais. . et l'aoïow-

III. Je n'irai plus, le javelot en main, bondisuni par les kalliers avec la meule des chiens rapides, qui, aboyant, tournaient vers moi lears jeux fidèles ;

Je ne désire plus boire l'eau des sources «icrges, plus (lotde que la neige, plus pure que l'acier, parfumée comme l'herbe.. Je n'irai plus j baigner mes beaux membres lassés.

Et je n'aime plus la solitude aux mille chaos de» (oriis. ni la lune qui se lève derrière les hêtres, cette fée, — ni la courte sar la mousse, parai les violettes, — ni rieo de ce qui fal ma vie et <|ai s'eu dissipé.

IV. Car je sais, désormais ; et c'est la volupté secrète. Veau silencieuse, qui me scelles k toi seule.

Tu m'enlaces inextricablement, parce q«c tu m'aiaet. Et lu ne veux point que ton étreiaie soit déaooée. .

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