Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/52

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LUMIERE DES CANONS

��I. Sitencieui, Im fenx masquât, venint do large eo triple ligne de file, les Grands Cuirassés font tout front, sant hiie, et prennent lesr ordre de combat.

L'Amiral a tout prévu; et toni t'accomplit selon on destein concerté : les Coiraués te déploient en grand arc, horizon mortel de la ville immense. L'Amiral est au centre, un feu en arrière de la ligne, comme la pensée du disque ; et les deux aile» «n le naillc s strrrnt les flinc» de l'heureuse Cité.

O Ville, pleine de joic ci de yoiujUc, tu ne >ji> pwitii ic ijui t'attend pour la fin de celte tiède nuit sans lune : FAmiral a tout réglé poar toi, et tes heures sont comptées.

II. Cinq cent mille chevaux galopent dans les machines ; et leurs cochers, qui les éperonnent, en èiouffent les hennisaemens de fer.

Le* pilotes étrangers eussent en «tin refnsé Ictus terticcs : L'Amiral a choisi, dès longtemps, celte spleodide victime ; et le aoseat de la découdre est arrivé.

Les formidables Léviathans, an corps d'acier, au mille bowkes de flamme, sont rangés et n'atlendcol plut qoe le pnssagc de l'aigtùne ao centre du cadran, pour lancer leurs paroles foodrojutes. LImwc sera le seul signal. « Action ! > rugit jojeasement la Force, « actioa I •

III. O Ville, prodige de joie et d'insouciance dus b iicde nnit d'été,

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