Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/61

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VII. Un loDg cii, — une plainte, — un tifllcmeni luinuin\. . Dans l'air bleullic, tur les feuillages noirs, la blanche fanée de

la macbiae, disparue on ne Mil, vert qui sait où en marche, -

S'éparpille en flocons, et flotte, toison neigeuse, que carde l'ombre grandissante.

VIII. Ni la fumée pourtant, ni la songcu>i- vmc, m le cici triste et pile, ni la mort embaumée des violettes pascales, —

Ni le bruil de la goutte qui tombe, avec le son de la flûte de cristal, —

Rien n'égale le souci séduisant des rails mouillés de pluie.

IX. L4 tranche du métal, comme elle briile douloureuse!

C'est l'éclat de la fièvre, et sa sueur. . C'est le regard profond et sourd de la lame d'acier, que lani bruil l'on lire du fourreau dans une chambre close, —

Et que, pour se venger en un meurtre prochain, l'on pose nue sur un lil de soie. .

X. Et c'est aussi le lent miroir, où le deuil de la vengeance bue contemple son désir épuisé et sa lassitude, —

O l'attirante peine du douloureux ennui, . C'est la route, la route !..

XI. Les regards du crépuscule, et les rails sous la pluie. .

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