Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/73

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JUPITER ROI

��trii Tûpawo<.

I. Je règne enfin, et sur toas tout, hommes et dieux.

J'ai vaincu. Et vous êtes k moi. Et vous serez ce que je veux, vous pour qui je n'eusse rien été, si vous aviez eu la force, et si vous aviez pu faire ce que, pcut-éire, vous avez voulu.

II. Ne croyez pas que )aniai$ je vous pardonne.

Non. Vous fùics tous les aides timides, qui suivent celui qu'ils craignent, mais qui ne se rangent point k ses cAtés, et ne le soutiennent pas. Merci k Vous, d'avoir vaincu sans vous : Je suis ioapaisable.

m. Ne croyez pas que jamais je vous pardonne,

Ni vous, mes fils, nés de moi, — ni (oi, femme jalouse, — ni vous, mes parens et mes frères. Ni même loi, Erda, terre aveugle, nour- rice morne, impassible et muette, ma mère.

IV. Vous seules, filles d'un jour, si vicieuses et fragiles, Qui m'avez versé dans les caresses l'oubli de l'heur Femmes, qui crûtes me tromper, «t qui m'ajrant plu, nt- mi .it<u-

sèteot pas, plus fuyantes que la flamme ; El toi, mon ami et mon frère, Noble guide des chevaux mann., ilitii la vague galope et la

crinière écume,

Toi qui m'as toujours donné la main,

Tindignani, <i je m'indigne, cl riani, comme la mer, de non

rire, —

��— loi —

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