Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/87

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■u bord <le« tourcet fraUhet; ce n'«( pat le torameil des doucei ouiit, prêt det l«ct Mmbret, où U lune te baigne; ce o'e»! pu U douceur det cba- rognei docile» que je cherche, ni la fange qui nourrit mollement la fan- geuse «erminc. Je n'envie rien de ce que je n'ai pat, tant j'ai de méprit pour ceui qui le poitident, bichet, tjrcellet, renardi, pourceaux et moi- neaux grat, vert plantureux, peupladet de la boue grite.

V. Mais je veux eue teul dans mon antre et dant l'ile.

Mon Ime ett tendue de dédain farouche, comme met musclet k l'affût te bandent.

VI. O femelle, tu m'at. Ht ne tont plut tet fauvet au dot courbe : et ;• te rette.

Je t'ai fait cet petitt, et te let ai reprit. Je l'en ferai d'autret, femelle, il caute de tet pit : et te let reprendrai encore.

Je ne veux point de fetiin, je ne veux point de douceur. Je ne veux point de repot.

Je ne veux point de tet petitt, femelle, — ni de la famille que tu me donnet, pour une goutte de tang pur que je t'ai donnée,

O femelle, terre pattive, trop vite entemencée.

VII. Les petitt lionceaux, bondittant comme det faoni.tout ma dent tont morn.

Tu et féconde, loi, femelle; et moi \e tuit puistanl. C'ett met d'un maître dans l'Ile.

A moi la gaité de leurt jeux t'eût piiic. Leurt cnt de jgie, m'euttent dittrait. L'affût ne veut pas être troublé. El ('aurait donné i leurs croct le meilleur de la proie.

Je boirai tous la queue ce fade lait de tet mamellet, t'il te pèse.

Femelle, tu vieillirat, let dent jaunies, et let griffet duies rc«  courbées comme le toc fautsé de la charrue; tu «at vieillir près de moi teul, rongeant le même frein, la peau creusée entre tet ot maigres, la langue roiJe et non polie sur le col det petits, que tu n'aurat pat léchét, tandit que leur molle gueule teic les pit. Mait moi, je terai h, et parfois je M mordrai. •

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