Page:Suarès - Les bourdons sont en fleur.djvu/24

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CLCLAI RE.iS^Oui. dSŒVR GHlTA.i^Ilestlà. Claire s'avance de quelques pas. François vient à sa ren- contre. Ghita sort. Ils se penchent Vun vers Vautre, et se regardent longuement; mais leurs mains ne se touchent pas. d, C L A 1 R E . ^ Vous partez ? C'était donc ce soir ? CL FRANÇOIS. /H )'ai reçu l'ordre d'aller par tous chemins .

CLCLAIRE.i^La saison sera bientôt mauvaise . CL FRANÇOIS, avec une douce gaieV\ Petite sœur, je vous prie, ne vous mettez pas en peine de moi . Est-ce que la prairie s'inquiète du temps qu'il fera? Le front vermeil du crépuscule est penché sur la vie ; tout est en paix d'amour et tout adore . Et tout est bon , à cause de la beauté que Dieu y a mise . Tout a trop de bonté, et vous qui demeurez , et ce que je vais rencontrer sur la route .

C G L A I R E . >2/ Vous nous faites souci . Vous ne sauriez nous le défendre .

CL FRANÇOIS. Ah! pourquoi? Le signe m'a été fait : je dois toujours aller . Comme un bon chien , il est un maître que je dois suivre . CL C L A 1 R E. ^ Votre vie nous est si précieuse ! CL FRANÇOIS, avec une légère contrariété . Non, ne

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