Page:Suarès - Les bourdons sont en fleur.djvu/33

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frère , imposez-moi vos mains : elles sont pleines de parfaites pensées . Elle s'agenouille aussitôt.

H FRANÇOIS, la bénissant. Que suis-je? que suis-je ? mais , Seigneur , bénissez votre servante , la bonne et sage sœur dont vous m'avez fait présent . Et vous , Marie , veillez sur les colombes au désert . Ce sont vos tourterelles qui espèrent leur Sauveur, et, l'ap- pellent , chaque jour, innocentes .

C CLAIRE, baissant la tète . i^ Ah ! ne le dites plus. C'est vous , François, le ruisseau pur , que rien n'al- tère, depuis la source jusqu'au terme du champ, et qui purifie toutes pierres . Ji Elle se relevé en rougissant. G vous qui êtes frais à mon âme I Adieu mon frère . a FRANÇOIS, disirait . Adieu . Elle sort. Sœur Onoria la suit comme à regret: François retient celle-ci d'un signe.

C FRANÇOIS, o voix basse. Sœur Onoria. CLSŒVR ONORIA, empressée. Mon bon frère .

CL FRANÇOIS . Ne m'appelez pas bon . Jésus , lui seul est bon . Onoria !

CL SŒVR ONORIA. Mon frère ? CL FRANÇOIS, Sœur Claire est-elle souffrante ?

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