Page:Suarès - Les bourdons sont en fleur.djvu/70

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frère , entre les mains de Dieu .

d, FRA JVNIPERE. Je sens une épouvante comme à ma dernière heure .

CL. FRANÇOIS, séûerc Paix ! et priez. L'amour di- versifie la mort, et chasse les ténèbres. Attendez-moi . Paix , vous dis-je . je vais demander à ce voyageur quel il est et pourquoi il garde le silence . CL. FRA j VNIPÈRE, N'y allez pas ! je vous suis . CL, FRANÇOIS. Non, demeurez.

François se dirige vers le voyageur, qui vient alors au- devant de lui. Tout désormais doit être dit sur un ton de gravité profonde.

CL. FRANÇOIS. Qui ètes-vous. Seigneur? H LE VOYAGEVR. Tu me connais. CL FRANÇOIS, surpris. Moi ? En êtes-vous sûr ? d. LE VOYAGEVR. Tu me connais, et j'en suis SUIS sûr .

CL, FRANÇOIS. je suis François : peut-être le sa- vez-vous ?

CL, LE VOYAGEVR, avec un sourire presque imper" cepiible. Tu es François .

CI, FRANÇOIS. je suis le Petit Pauvre d'Assise . C LE VOYAGEVR. Tu es le Petit Pauvre.

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