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dait dans le délice de redire le mot : frère ; — doux frère, pourquoi se hâtent-ils tant ? Tous, ils courent à la descente. Ils m’ont heurté du coude, et pas un ne m’a regardé seulement.
— Ils se hâtent, parce que la nuit est sur sa fin.
— C’était donc l’aube ? Je suis sorti, pourtant, au crépuscule.
Il sourit : — Il s’est passé du temps, depuis. Ils se hâtent, dans un désir sans borne de voir lever l’aurore sur le fleuve, ô mon frère.
— Sur le fleuve, doux frère, l’aurore est-elle donc si belle ? Elle ne l’est plus, ici.
— Le fleuve est si pur !… un lac de lumière, dans toute la profondeur. Ils courent s’y baigner, pour transparaître à la clarté, eux aussi, dans leur vérité