Page:Suarès Péguy.djvu/106

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qu’ils étaient les vôtres, et dressés par des mains pareilles à tes mains.

Dors bien, Péguy, avec tes frères. Dors vivant dans ton sacrifice. Pour moi, je t’envie.

Tant qu’il y aura une France, elle te rendra la vie que tu lui as donnée. Elle te serre sur son cœur. Elle t’aime comme un de ses fils les plus vrais et le plus dignes d’elle. Et la France, ici, est Notre-Dame du genre humain, celle qui porte son Dieu, qui souffre et qui parle pour lui.


7 Juin 1915.