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Page:Suarès Péguy.djvu/90

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On ne trompe pas Péguy sur le bon ouvrier. Il jugeait admirablement les gens de métier, et les gens d’études, les petits bourgeois, et les riches de profession, les politiques et les professeurs.

Il n’avait pas les mêmes lumières sur les princes et les artistes. Du moins, s’il n’entendait rien à la musique, il ne s’en cachait pas.

Le bon ouvrier à forte conscience fut toujours, pour Péguy, celui qui est capable de souffrir pour une belle cause. Un ouvrier sans bravoure et sans justice, on peut en faire un pape socialiste à