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Page:Suarès Péguy.djvu/99

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Paris, il devait naître et mourir entre les deux seins paysans qui nourrissent la Ville. Si c’est là mourir. Car ni il ne dort, ni il n’est mort, je vous le dis : il vit. Ô privilège admirable de n’avoir pas perdu l’occasion d’accomplir une immortelle vie.

§

Cher Péguy, je ne te pleure pas.

Il n’y a point de tertre qui puisse me dérober ton visage volontaire, frère mineur et soldat, ni ta bonté d’homme, ni ton front brave et tes braves yeux.


Voici que nous nous tutoyons pour la première fois. L’amitié virile est trop