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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/66

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rins, quoique inférieurs en nombre, l’ont intrépidement repoussée… Ils ont enfin rivalisé d’audace avec vous, monsieur ; car votre sang-froid, votre lutte corps à corps avec le capitaine de ces forbans ont fait l’admiration de tout notre équipage.

— Et vous m’assurez que la blessure de Falmouth n’est pas dangereuse ?

— Non, monsieur… mais, si vous le permettez, je vais aller voir s’il n’a pas besoin de moi.

— Allez, allez, docteur, et revenez m’avertir quand je pourrai le voir. »

Je restai seul.


CHAPITRE XXXIV.

L’AMITIÉ.

Henry me devait la vie !

Je ne saurais dire avec quel orgueilleux bonheur mon cœur répétait, commentait ces paroles !

Combien je bénissais le hasard qui m’avait