Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/157

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La Brisée, qui sortait de la vénerie de monseigneur le duc de Bourbon !… Mais vous sentez bien que j’ai fait tant de honte à La Brisée de donner à courre à un M. Polimard, que je l’ai fait déserter, en le recommandant au marquis D. H*** chez lequel il serait au moins honorablement placé et apprécié.

— Je vois, monsieur de Pommerive, que vous êtes peu changé… Vous êtes toujours le plus bienveillant des hommes.

— Mais vous… que faites-vous ? Toujours homme d’État ? diplomate ?… Ah ! à propos de diplomate, est-ce que vous allez encore chez cet imbécile de prince russe, cette mauvaise doublure de Potier et de Brunet ? Moi, je ne remets plus les pieds chez lui, c’est-à-dire chez sa femme, car lui, il nous a fort heureusement débarrassés de sa personne…

— Et pour quelle raison madame la princesse de Fersen est-elle donc privée de l’honneur de vous voir, monsieur de Pommerive ?

— Pourquoi ?… parce que je fais généralement comme tout le monde ; et, à l’exception des diplomates et de quelques étrangers, personne de la société ne met plus les pieds chez la princesse.