Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/220

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vulgaire, mais assuré ; sa mise celle d’un Français en voyage, c’est-à-dire sordide…

Je lui ai fait signe de s’asseoir : il s’est assis.

« Monsieur, — lui dis-je, — je vous demande pardon de vous avoir dérangé ; mais je suis chargé par madame Kerouët, qui tient à bail une de mes métairies, et qui a quelque confiance en moi…

— Parbleu !  ! sa nièce aussi a confiance en vous… et beaucoup ! — s’écria cet homme en m’interrompant grossièrement.

— C’est vrai, monsieur, — dis-je eu me contenant ; — car j’ai l’honneur d’être des amis de madame Belmont…

— Et moi des amis de M. Belmont ! monsieur… et, comme tel, je suis chargé par lui de ramener sa femme à Nantes, où elle restera sous la surveillance de mon épouse » jusqu’au retour de mon ami Belmont, qui ne peut tarder beaucoup.

— Vous êtes l’ami intime de M. Belmont ? — dis-je à M. Duvallon en le regardant fixement. — Savez-vous bien quel est cet homme ?

— Cet homme… cet homme en vaut un autre, mordieu ! » s’écria Duvallon en se levant avec vivacité.