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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/134

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la bonne aventure.

À peu près à la même heure où la veuve du colonel Duval avait avec sa fille l’entretien que nous avons rapporté, les scènes suivantes se passaient dans le magasin du Gagne-petit.

Madame Fauveau, la parfumeuse, jeune femme de vingt-deux ans, était assise à son comptoir. Il serait difficile de s’imaginer une brune plus piquante et plus avenante, des cheveux plus noirs et plus lustrés, des yeux plus brillants et plus éveillés, des joues plus rondes et plus roses, une taille plus fine et plus voluptueusement cambrée.

Maria Fauveau savait qu’elle était jolie, délicieusement jolie, et que depuis la rue du Bac jusqu’au fin fond de la rue de Grenelle, on connaissait de réputation, mais de