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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/258

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la bonne aventure.

reprenant son assurance, — je serai toujours mille fois heureux de me mettre en toute occasion aux ordres de madame de Robersac et de ma fille ; mais, en vérité, par les raisons que je vous ai dites, et surtout après le malheur qui vient de frapper notre maison, ne serait-ce pas une grave inconvenance d’aller me montrer ce soir même au bal de l’Opéra, où je n’ai pas mis les pieds depuis dix années ?

— Et moi, je pense, au contraire, cher prince, — reprit madame de Robersac, — qu’il serait d’un très bon effet de témoigner par votre présence dans un lieu de plaisir, que vous ne ressentez aucune honte d’une indignité dont vous n’êtes en rien solidaire.

— Pourtant, ma chère madame de Rober-