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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/265

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la bonne aventure.

avec un mot très flatteur ; car il est indispensable, par ces temps de dérèglement et d’impiété où nous vivons, d’encourager de toutes nos forces et par tous les moyens possibles les gens d’église qui prêtent une voix énergique et éloquente à la défense de l’ordre social tout entier.

À ces derniers mots, prononcés d’un ton pénétré par M. de Morsenne, sa fille ne put dissimuler un demi-sourire ironique dont madame de Robersac seule s’aperçut. Se levant alors pour prendre congé de la jeune duchesse, elle lui dit :

— Eh bien ! donc, à ce soir, ma chère Diane. À propos, je ne vous demande pas si le duc sera des nôtres ?