Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/269

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
263
la bonne aventure.

— Dites-lui d’aller à l’instant m’attendre chez moi, — avait répondu M. de Morsenne, sans pouvoir cacher son impatience et son anxiété ; ayant alors vu madame de Robersac s’apprêter à sortir, il s’était approché.

— À ce soir donc, cher prince, — lui dit madame de Robersac en serrant la main de la jeune duchesse en manière d’adieu, — nous ferons bonne et sévère justice de cette indigne marquise.

— Permettez-moi, madame, de vous offrir mon bras jusqu’à votre voiture, — dit M. de Morsenne à madame de Robersac, qui accepta ; puis se tournant vers sa fille, il ajouta :

— Diane, soyez prête à neuf heures.