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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/38

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la bonne aventure.

rait et qu’elle tâchait en vain de comprimer ses sanglots.

Stupéfaite de cet attendrissement, la cliente de madame Grosmanche resta d’abord immobile et muette ; cependant, au bout : de quelques instants, elle lui dit timidement :

— Mon Dieu ! mon Dieu ! on croirait que vous pleurez, madame ?

— Oui, je pleure, — répondit la devineresse en portant son mouchoir aux deux ouvertures de sa cagoule, — je pleure sur vous.

— Vous pleurez sur moi ! s’écria le numéro 2, — et pourquoi ? vous ne me connaissez pas.