Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
99
la bonne aventure.

— En voilà un du moins qui ne risquera pas de dire de bêtises !

— Et moi, — reprit Maria, — je veux t’empêcher d’en faire peut-être.

— Que veux-tu dire, Maria ? — reprit Fauveau.

— Tiens, mon bon Joseph, — reprit la jeune femme, sérieusement cette fois, — malgré moi, ta menace d’aller parler à ce domino m’inquiète. Et puis, d’ailleurs, tu dois être content, nous avons vu le coup d’œil du bal de l’Opéra, nous avons rencontré M. Anatole ; il est tard, il faut être à la boutique demain matin de bonne heure. Allons-nous-en.

— Comment ! déjà, ma petite Maria ? — reprit Joseph, — Tu ne veux pas qu’Anatole