Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de sa femme, l’enveloppant chaudement dans sa pelisse, dont il rabattait le capuchon sur le joli visage de Maria, afin de la préserver, disait-il, des coup d’air, ce à quoi Maria répondait-qu’on l’étouffait, un singulier et triste incident attira l’attention des trois amis.

Une jeune fille enveloppée d’un manteau, portant un chapeau de velours noir au voile à demi abaissé, qui cachait à demi ses traits pâles et alarmés, entra précipitamment du dehors sous le péristyle de l’Opéra, puis après avoir consulté quelqu’un de la foule, alla droit au contrôle et dit à l’employé d’une voix altérée, presque haletante :

Monsieur, je viens de chez M. le doc-