Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/129

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— Ah ! c’est trop de malheur ! — s’écria-t-elle, en portant son mouchoir à ses lèvres pour étouffer ses sanglots.

— Mais, rassurez-vous, madame, — reprit l’employé, — M. le docteur sera peut-être de retour dans peu de temps, et si vous désirez l’attendre…

— L’attendre ! et ma mère ! — s’écria involontairement la jeune fille avec un accent déchirant. — Ah ! que faire ? que devenir ?

— Pauvre jeune personne, — dit tout bas madame Fauveau à son mari ; — ce que c’est pourtant ! Pendant que les uns s’amusent, les autres pleurent toutes les larmes de leur corps.