Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/153

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— Ce n’était pas mon secret à moi seul, mon cher Anatole.

— Tu as raison. Mais, dis-moi, est-ce une jeune fille ou une veuve ? Selon tes idées, tu devais préférer une veuve.

— C’est une veuve à peu près de mon âge. Tu la connais sans doute de nom ; elle est alliée à ton ambassadeur.

— Ta femme ! alliée à M. le comte de Morval ?

— Oui.

— Ta femme !

— Mais oui ? cela t’étonne ?

— Franchement, — reprit Anatole, — cela m’étonne.