Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/158

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croissante, presque inquiète ; aussi répondit-il à la dernière question de Ducormier.

— En vérité, mon pauvre ami, tu me fais des questions qui me semblent aussi singulières que tes étonnements ; je ne te reconnais plus. Avant notre séparation, ce que je viens de te confier t’eût paru, j’en suis certain, aussi simple qu’à moi. Voyons ! comment peux-tu supposer qu’il soit seulement venu à la pensée de ma femme de me demander l’abandon d’une carrière que j’aime, qui m’honore et qui me fait vivre ?

— Il est vrai, Jérôme, mes questions, mes étonnements, comme tu dis, doivent te surprendre c’est qu’aussi, vois-tu, je vis parmi des gens si excentriques, que sans partager aucun de leurs sots préjugés… oh !