Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/192

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laquelle, il y a un quart-d’heure, tu te montrais si indulgent, si bénévole ! Que m’importe, disais-tu, que les tourelles du manoir féodal dominent la vallée, pourvu que leur ombre ne m’ôte ni jour ni soleil !

— Où diable veux-tu en venir ?

— Où je veux en venir ! Comment ! cette dédaigneuse duchesse, par sa lettre insolente, ne te force-t-elle pas de rester sous le coup d’un outrage écrasant, ou d’aller t’exposer, toi et ta femme, aux plus humiliants dédains ! Mais, Dieu merci ! ces dédains, tu n’iras pas les braver ; tu reviendras sur cette résolution que je puis qualifier, maintenant que ta femme n’est plus là, sur cette résolution vraiment absurde, insensée, de vous