Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/219

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ton âme ulcérée ! Ton retour au vrai, au bien, est donc possible ! Anatole… mon ami… mon frère… du courage ! Abandonne ce monde brillant et futile où tu n’as trouvé que haine et souffrance ! viens habiter ici avec nous, en frère ; viens retremper ton cœur à une source pure, laisse-nous te guérir… tu verras avec quels soins, avec quelle tendre sollicitude, nous fermerons les plaies de ta pauvre âme…

— Bon Jérôme, — reprit Anatole profondément attendri, — toujours… toujours le même cœur ! Ah ! je devrais peut-être t’écouter…

— Accepte, accepte ! que peux-tu regretter ? Le grand monde ? Eh bien, — ajouta le docteur en souriant, — tu appelleras ma