Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/226

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gera du dédain de ses pareilles ! Oui, je pensais cela… oui, je voulais cela… — reprit Anatole Ducormier avec un remords sincère ; — et maintenant que le sentiment du juste et du bon se réveille en moi sous l’influence de ta sagesse et de ton amitié, je dis comme toi, Jérôme : C’était indigne ! c’était infâme ! Puisse ce pénible aveu me mériter ton pardon !

À ce moment la pendule du cabinet du médecin sonna dix heures.

— Dix heures ! — dit vivement Ducormier en se levant, — J’oubliais mon rendez-vous. Il faut que je te quitte, mon ami ; c’est à peine si j’arriverai à temps chez le comte de Morsenne.