Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/236

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— Parbleu ! j’y compte bien.

— Dis donc, Anatole, une idée, une excellente idée…

— Voyons, tu es en train.

— Je vais écrire à ce brave Fauveau ; il sera des nôtres ; il amènera sa gentille petite femme. D’après ce que j’ai conté d’elle à Héloïse, elle en raffole ; car rien de plus rare et de plus charmant que le naturel, lorsqu’il s’y joint, comme chez Maria Fauveau, le meilleur cœur et la plus riante vertu.

— Bravo, Jérôme, ton idée est parfaite, la fête sera complète… Nous parlerons du vieux temps. Tiens, de ce jour, de cette heure, je me sens renaître, revivre, je respire… Oui, je me sens meilleur, je m’en